La femme du Président déchu du Gabon Ali Bongo, a été placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, après une très longue audition. Elle était en résidence surveillée depuis le coup d’état militaire de fin août pour détournement de fonds publics selon son avocat Francois Zimeray, qui dénonce une “détention arbitraire” et une “prise d’otage”.
Elle est soupconnée d’avoir “manipulée” son mari qui souffre de séquelles depuis son avc en 2018, avec l’onction de leur fils Noureddin Bongo qui est en prison depuis le premier jour.
Le Général Oligui disait déjà depuis le 18 septembre devant la Garde Republicaine que “La première dame et Noureddin ont gaspillé le pouvoir d’Ali Bongo”; “…depuis son AVC, ils ont falsifié la signature du président, ils donnaient des ordres à sa place”, en plus du “blanchiment d’argent et de la corruption”.