Le Capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, a estimé que les « élections ne sont pas une priorité » contrairement à « la sécurité », dans un pays miné par les conflits djihadistes.
Les élections, « ce n’est pas ma priorité, ça, je vous le dis clairement, c’est la sécurité qui est la priorité », a répondu le Président aux journalistes pendant une interview à la radiodiffusion télévision du Burkina Faso.
En principe, des élections étaient théoriquement prévues en juillet 2024. Il est vrai que depuis 2015, de nombreuses violences djihadistes font de nombreuses victimes (environ 17 000 morts et plus des 2 000 000 de déplacés interne). Le Président a annoncé une « modification partielle » de la constitution, texte qui reflète selon lui « l’avis d’une poignée de personnes éclairées », au détriment d’une « masse populaire ».